Nouvelle acquisition Musée Louwman : le Witkar
Witkar, une idée de Luud Schimmelpennink
Le Witkar a été conçu et dessiné par Luud Schimmelpennink. Il voulait que le véhicule fasse quelque chose pour résoudre les problèmes de circulation à Amsterdam, car cette ville s’ensablait. L’idée est simple : pourquoi tout le monde doit-il avoir sa propre voiture ? En fait, la Witkar était un avant-goût de toutes les microcars que nous connaissons aujourd’hui sous la forme de l’Opel Rocks Electric ou Microlino. La Witkar était également la première voiture partagée au monde.
Introduit en 1972
Le Witkar a été introduit en 1972. Au début, vous deviez encore payer avec des pièces de monnaie, mais bientôt vous pourrez le faire avec votre propre clé magnétique cryptée. L’un des inconvénients du Witkar était son rayon d’action limité. Le véhicule devait être rechargé assez souvent. La technologie n’était tout simplement pas encore assez mûre pour l’idée sous-jacente d’une voiture partagée. La première station de recharge électrique pour le Witkar a été ouverte en 1974, rapidement suivie par trois autres stations. Mais le modèle n’a pas connu un grand succès, bien que le projet Witkar ait existé pendant plusieurs années.
Abonnement
Vous pouvez utiliser un Witkar en payant 25 florins par an, ainsi que 10 cents par kilomètre parcouru. Il s’agissait donc en fait d’un paiement pour l’utilisation, avec un abonnement annuel. Plusieurs milliers d’Amstellodamois ont rejoint l’association, mais le projet a finalement été abandonné en 1988. Le tout dernier Witkar a été ramassé dans la rue le 14 janvier 1988. Au total, 38 exemplaires ont été construits, dont un prototype, deux exemplaires pour 1962, une série de dix avec des roues de 40 centimètres de diamètre et une deuxième série de 25 avec des roues plus grandes.
Forme cylindrique sur « trois » roues
Le Witkar se distingue par sa forme : une forme cylindrique sur trois roues. On ne voit pas cela tous les jours non plus. En fait, il repose sur quatre roues, mais les roues arrière sont très proches les unes des autres. Sous la carrosserie se trouve un moteur électrique de 24 volts d’une puissance de 2 000 watts. Pesant 452 kilogrammes, le Witkar pouvait atteindre une vitesse de pointe de 30 km/h. L’autonomie du modèle est de 15 kilomètres.
Belle histoire de mobilité
Derrière le Witkar se cache donc une histoire de mobilité amusante et unique. C’est pourquoi le modèle mérite une place au musée Louwman de La Haye, qui illustre l’essor de la mobilité de toutes les manières possibles. Le Witkar étant un développement néerlandais, l’un d’entre eux a sa place au musée. Une chose est sûre : cette « cabine téléphonique » est arrivée trop tôt. Les micro-voitures modernes sont beaucoup plus utiles à cet égard, avec une vitesse maximale de 45 km/h ou plus et une autonomie permettant de tenir toute la journée.