Une taxe de circulation peu élevée ? Ces provinces sont les moins chères
Taxe routière = MRB
La taxe routière est également connue sous le nom de taxe sur les véhicules à moteur (MRB). Le montant à payer dépend du poids du véhicule, des émissions de CO2 et du type de groupe motopropulseur. Aux Pays-Bas, le diesel est beaucoup plus pénalisé que l’essence.
Les voitures entièrement électriques sont exemptées jusqu’à la fin de 2024. À partir du 1er janvier 2025, les BEV commenceront également à payer la taxe de circulation. Les véhicules hybrides rechargeables (PHEV) sont soumis à un demi-taux jusqu’au 31 décembre 2024. Les propriétaires d’une voiture hybride rechargeable bénéficieront ainsi d’une réduction de 50 % de la taxe sur les véhicules à moteur. Cela ne s’applique qu’aux voitures dont les émissions minimales de CO2 ne dépassent pas 50 grammes par kilomètre.
Calcul de la taxe de circulation
Le calcul de la taxe de circulation est un jeu d’enfant. L’Inland Revenue a créé un outil de calcul pratique pour calculer la taxe routière qui vous est applicable. Mais d’abord, il est important de connaître le poids de votre voiture. Via l’outil web ovi.rdw.nl, il vous suffit d’introduire votre numéro d’enregistrement. Le chiffre correspondant à la « masse du véhicule à vide » s’applique au calcul de la taxe de circulation.
Exemple de calcul
Dans cet exemple de calcul, nous supposons une voiture avec un moteur à essence et une voiture avec un moteur diesel (sans abattement pour les particules). Nous prenons un poids moyen de 1 300 kilogrammes. Les montants mentionnés sont basés sur une période de trois mois.
Taxe routière voiture particulière – essence – 1 251 à 1 350 kilogrammes
- Hollande du Nord : €171
- Utrecht : 180
- Limbourg : 181 EUR
- Brabant-Septentrional : €181
- Overijssel : €181
- Flevoland : 182 euros
- Zélande : 183
- Frise : 186 euros
- Drenthe : 190 euros
- Gueldre : 191
- Hollande méridionale : 193
- Groningue : 193 euros
Taxe routière voiture particulière – diesel – 1 251 à 1 350 kilogrammes
- Hollande du Nord : 363
- Overijssel : 372
- Utrecht : 372
- Limbourg : 373 euros
- Brabant-Septentrional : 373
- Zélande : 374 EUR
- Flevoland : 374 euros
- Frise : 378euros
- Drenthe : 382
- Gueldre : 383
- Groningue : 385
- Hollande méridionale : 385
Les conclusions
Qu’est-ce qui ressort ? La Hollande-Septentrionale est la province où la taxe de circulation est la moins chère. Utrecht, le Limbourg et le Brabant-Septentrional sont également un peu moins chers que les autres provinces. Les provinces de Gueldre, de Groningue et de Hollande méridionale sont celles qui prélèvent le plus de taxes routières sur les voitures diesel. C’est en Gueldre, en Hollande méridionale ou à Groningue que les propriétaires de voitures à essence paient le plus de taxes de circulation.
La taxe routière, principale source de revenus
La taxe routière est également une source importante de revenus pour le gouvernement néerlandais. Le système MRB actuel est de plus en plus avantageux pour le gouvernement au fur et à mesure que les voitures deviennent de plus en plus lourdes. Nous nous référons ici principalement aux voitures particulières conventionnelles équipées d’un moteur à essence ou diesel. En raison des exigences de plus en plus strictes, les constructeurs automobiles adoptent davantage de systèmes de sécurité et des aciers plus robustes. Cela augmente le poids du véhicule.
Payer par utilisation
La taxe routière pourrait être un concept obsolète dans un avenir proche. Le gouvernement actuel prévoit de réformer le MRB pour en faire un système de « paiement à l’utilisation ». Ce n’est plus le poids du véhicule, mais le nombre de kilomètres parcourus au cours d’une année qui sera le facteur déterminant pour fixer le montant de la taxe. Actuellement, le système de paiement à la possession est toujours en vigueur. Le nouveau système de « paiement à l’utilisation » devrait être introduit en 2030.
« L’objectif est de maintenir les recettes de la taxe automobile et de réduire les émissions de CO2. Dans le nouveau système, les automobilistes ne paieront plus un montant fixe pour la possession d’une voiture », a déclaré le gouvernement central. « En mettant davantage l’accent sur l’utilisation que sur la possession par le biais de la fiscalité, le gouvernement s’attend à ce que les ménages et les entreprises utilisent leurs véhicules de manière plus consciente. Ils réduiront ainsi leur kilométrage, ce qui permettra de réduire les émissions de CO2 de 2,5 millions de tonnes d’ici à 2030. »
Il y aura bientôt un tarif forfaitaire par kilomètre. Le lieu et le moment où l’on conduit n’ont donc pas d’importance. Les kilomètres parcourus à l’étranger comptent également. Comment le gouvernement enregistrera-t-il votre kilométrage ? Nous l’expliquons ici.
Planifier la réforme de la taxe sur les véhicules
- Printemps 2022 : le Cabinet opte pour le paiement de la taxe sur les véhicules à moteur par kilomètre parcouru
- Automne 2022 : Résultats des études de suivi connus, notamment en ce qui concerne l’enregistrement du kilométrage et la structure tarifaire
- Printemps 2023 : les résultats des études de suivi sont intégrés au projet de loi
- Mi-2023 : Début de la consultation sur internet : les citoyens et les entreprises peuvent réagir au projet de loi.
- 2024-2025 : Examen du projet de loi au Sénat et à la Chambre des représentants
- 2026-2030 : Les organisations de mise en œuvre ont le temps d’adapter leurs systèmes
- 2030 : Date d’entrée en vigueur du paiement à l’utilisation
Cela a déjà été tenté par le passé…
Le système de « paiement à l’utilisation » n’est pas nouveau aux Pays-Bas. Des projets antérieurs prévoyaient de faire payer les automobilistes pour l’utilisation de leur voiture. Entre 1999 et 2001, une proposition de loi sur les redevances routières a été débattue au parlement en vue de l’instauration d’une redevance forfaitaire à l’heure de pointe du matin dans la Randstad. Entre 2005 et 2010, une proposition de loi sur les frais kilométriques a été présentée. Il s’agit notamment de la tarification routière au lieu de la taxe sur les véhicules à moteur. Le prix du kilomètre dépendait alors de l’endroit où l’automobiliste roulait et de l’heure à laquelle il roulait. Ces succès ne se sont pas concrétisés. Mais le nouveau système de « taxe routière » va se mettre en place, c’est prévu.