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Un ministre britannique préconise des plaques d’immatriculation pour les bicyclettes

août 29, 2022

Yin et Yang

Les cyclistes et les autres usagers de la route sont en quelque sorte comme le Yin et le Yang. Ou l’eau et le feu, les opposés l’un de l’autre. La plupart du temps, ils ne peuvent ni se voir ni s’entendre lorsqu’ils sont dans la circulation. La conséquence ? Le danger guette, avec des conséquences potentiellement plus importantes. L’immatriculation des plaques d’immatriculation permet de retrouver les automobilistes et de les tenir pour responsables. Les cyclistes, en revanche, ont presque carte blanche. En d’autres termes, la réglementation concernant les véhicules motorisés est nettement plus stricte que celle concernant les cyclistes. De nombreux cyclistes ne sont pas saints non plus et bafouent le code de la route, selon le ministre britannique des transports, Grant Shapps.

Mépris

De plus en plus, ils montrent des signes de mauvais comportement et de mépris du code de la route. M. Shapps estime que les cyclistes antisociaux se considèrent comme intouchables car ils n’ont aucune chance d’être poursuivis. Notamment parce que le cycliste est légalement considéré comme un « usager faible de la route » en Grande-Bretagne. Par conséquent, neuf fois sur dix, un cycliste se lave les mains lorsqu’il est impliqué dans un accident avec une voiture ou un camion. Aux Pays-Bas aussi, les cyclistes sont tenus dans cette main généreuse.

Défense

Avec l’introduction d’une plaque d’immatriculation obligatoire et d’une assurance vélo, M. Shapps pense pouvoir mettre de l’ordre dans le nombre toujours croissant de cyclistes au Royaume-Uni. La proposition et le plaidoyer de Shapp sont tout sauf nouveaux au Parlement britannique et ont jusqu’à présent été rejetés à plusieurs reprises par son propre ministère. Une fois encore, le plan s’est heurté à une ferme résistance de la part de la coalition. Seule la charge gigantesque de la bureaucratie et de la paperasserie serait un désastre absolu », se défend-on. En outre, l’essor du vélo chez les Britanniques est une évolution positive et saine, car les coûts des autres moyens de transport montent en flèche. Ce dont nous avons besoin, c’est d’une meilleure infrastructure pour les cyclistes », déclare Edmund King, président de la British Automobile Association.

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