Conduite de la LEXUS LFA et de la LEXUS LC : plaisir atmosphérique ! – AutoRAI TV
Lexus LC et Lexus LFA
Parfois, tout se passe bien. Le temps, les conditions, l’espace où vous pouvez rouler. C’est le cas dans cette comparaison entre la Lexus LC et la Lexus LFA. Ce fut une journée presque parfaite, avec les minutes nécessaires de chair de poule, de larmes de bonheur et de frissons dans le ventre. Mais je pense qu’il serait de toute façon judicieux de préciser d’abord pourquoi ces deux modèles Lexus sont côte à côte. D’accord, les deux voitures sont de couleur blanche. C’est un avertissement. En outre, il s’agit de modèles Lexus uniques, la LFA l’emportant bien sûr largement en termes d’exclusivité. Mais ces deux modèles Lexus présentent une autre similitude importante : ils sont tous deux dotés de groupes motopropulseurs atmosphériques. La Lexus LFA est équipée d’un V10, la LC500 d’un V8.
Conduite de la LEXUS LFA et de la LEXUS LC : plaisir atmosphérique ! – AutoRAI TV
Dire au revoir
D’ailleurs, toutes les bonnes choses de la vie ont une fin. La Lexus LFA n’en est pas restée là lorsque le dernier exemplaire a quitté le hall de production de l’usine de Motomachi, au Japon, le vendredi 14 décembre 2012. Numéro 500. La carrière de la Lexus LC touche à sa fin. Avec cette Lexus LC500 Ultimate Edition, le constructeur japonais fait ses adieux à l’un des modèles Lexus les plus sexy de tous les temps. Pour moi, c’est l’honneur de conduire dans les deux modèles. Et pour cela, je suis éternellement reconnaissant non seulement à Lexus Netherlands, mais aussi à Louwman’s Toyota World.
Lexus LFA
Il est temps d’examiner de plus près ces deux modèles uniques de Lexus. À commencer par la Lexus LFA. Le développement de la LFA a commencé en 2000. Ce développement a pris des années, car la voiture devait être parfaite sur tous les plans. La quête de perfection de Lexus est sans précédent avec la LFA. La production de la Lexus LFA a débuté le 15 décembre 2010. Une équipe de 170 employés a produit 1 Lexus LFA chaque jour ouvrable. La production a été réalisée sous la direction de Haruhiko Tanahashi. Fait unique, il a signé chaque voiture à la fin de la production. La Lexus LFA a été produite à 500 exemplaires. Au total, quatre exemplaires de la LFA ont été vendus aux Pays-Bas à l’époque.
V10 de 4,8 litres
Le moteur V10 de 4,8 litres développe 560 ch et 480 Nm de couple. La limite de régime n’est qu’à 9 000 tr/min. Comme un compte-tours normal ne pouvait pas suivre la montée en régime rapide de ce moteur V10, Lexus a adopté une jauge numérique dans la LFA, dans les couleurs familières du blanc et du rouge. Ce design de tachymètre s’est également retrouvé sur d’autres modèles Lexus, y compris cette Lexus LC.
Le moteur de la LFA a été développé en collaboration avec Yamaha, tout comme le système d’échappement sensationnel. La LFA est équipée d’une boîte de vitesses séquentielle à six rapports montée à l’arrière, qui transfère toute la puissance atmosphérique aux roues arrière. La boîte automatique peut passer à la vitesse supérieure en seulement 0,2 seconde et dispose de quatre modes : Auto, Sport, Normal et Wet.
Beaucoup de fibre de carbone
Le temps de 0 à 100 est de 3,7 secondes et la vitesse maximale est de 325 km/h. Des chiffres qui permettent à la LFA de rivaliser avec les supercars contemporaines. Le poids de la LFA s’élève à 1 480 kilogrammes. Ce faible poids a été obtenu principalement grâce à l’utilisation de plastique renforcé de fibres de carbone. La voiture était vendue au prix de 325 000 euros en 2009, hors taxes. Anno 2024, la LFA vaut plus d’un million d’euros dans certains cas. La voiture que nous conduisons est le prototype 13 (P13), une voiture avec conduite à droite équipée de tous les éléments que l’on trouve dans une voiture de série, y compris des ceintures de sécurité incorporant des airbags.
Ce son : sensationnel !
La LFA n’est pas une voiture à ranger dans une collection où elle ne verra jamais la lumière du jour. Non, la LFA est une voiture dont il faut profiter. Après tout, il s’agit de l’une des supercars les plus sonores de tous les temps. La chair de poule jusqu’aux ongles. Un son sans précédent, profond, infernal, mais surtout magnifique. En tant que passionné d’automobile, la LFA suscite beaucoup d’émotions. Mais comment la LFA se conduit-elle ? Sur les quelques mètres que j’ai parcourus à bord de la LFA, je ne peux rien conclure d’autre que cette LFA ressemble à une grosse Lotus Elise. Il fournit un retour d’information exceptionnel et se dirige avec une grande légèreté. C’est une voiture très communicative.
Lexus LC 500 Cabriolet Ultimate Edition
Ce dernier point s’applique également à la Lexus LC, soit dit en passant. Bien sûr, la LC n’est pas une supercar comme la LFA. Non, le LC est un GT. Une voiture qui vous permet de flâner confortablement sur les boulevards ou de planifier un red-trip fou vers les Alpes. Même si nous serions très heureux de faire la même chose avec une LFA.
Les jours de la Lexus LC sont comptés. Parce que la production est sur le point de s’arrêter. Pour bien terminer sa carrière, Lexus présente l’Ultimate Edition du LC Coupé et du LC Cabriolet. Nous conduisons le cabriolet LC, doté d’un moteur V8 onctueux. Prix : 220 000 euros. Mais la voiture vaut chaque euro. En effet, cette LC 500 Ultimate Edition est une voiture qui a une histoire.
Hakugin White
La voiture est peinte en blanc Hakugin. Cette couleur est inspirée de la porcelaine japonaise traditionnelle. La peinture a une finition mate avec une couche de finition en laque satinée. La calandre est noire et les jantes autour des phares et des rétroviseurs sont également noires. Les éditions Ultimate sont également immédiatement reconnaissables à leur pare-chocs avant différent, doté de canards ou d’ailes, un ajout aérodynamique largement utilisé dans les courses automobiles. Ils améliorent la stabilité en contrôlant mieux le flux d’air le long du pare-chocs et en réduisant la portance à l’avant de la voiture. Pour le LC Coupé Ultimate Edition, l’aérodynamisme est encore plus poussé, sous la forme d’un aileron arrière en carbone noir. En revanche, le cabriolet LC n’en dispose pas.
Intérieur Kachi-Blue
L’Ultimate Edition dispose également d’un intérieur bleu Kachi, une couleur considérée comme de bon augure au Japon depuis l’Antiquité, lorsque les fils utilisés pour les armures des samouraïs étaient d’une nuance de noir bleuté connue sous le nom de kachi-iro (« couleur de la victoire »). Voir un chef-d’œuvre. Il en va de même pour la source de puissance : un V8 atmosphérique de 5,0 litres à la sonorité impressionnante. Brun foncé, profond et particulièrement intense.
Automatique à 10 vitesses ?
En chiffres : la ligne rouge du tachymètre se situe à 7 300 tr/min. La puissance maximale de 341 kW (464 ch) est délivrée à 7 100 tr/min et le couple maximal de 530 Nm est disponible à 4 800 tr/min. Le passage des vitesses est assuré par une boîte de vitesses automatique à 10 rapports à passage direct, qui transmet la puissance motrice aux roues arrière. Le conducteur et le passager bénéficient d’une expérience sonore supplémentaire dans la « zone active », où la pédale d’accélérateur est enfoncée de 50 à 70 %. Dans ce cas, la transmission permet d’augmenter le régime avant de passer à la vitesse supérieure. Là encore, le son intense du V8 renforce l’effet dynamique, en particulier lorsque le toit est ouvert.
Capote bleue
A ce propos, la capote du cabriolet Lexus LC 500 s’ouvre et se ferme en 15 secondes. Cela peut même se faire en conduisant à des vitesses allant jusqu’à 50 km/h. Grâce à ses lignes aérodynamiques, le cabriolet LC 500 est capable d’atteindre la vitesse maximale limitée électroniquement à 270 km/h, même lorsque le toit est ouvert. L’accélération de 0 à 100 km/h prend 5,0 s. Pas aussi rapide que la LFA, donc, mais des chiffres très agréables.
Profitez-en pleinement !
Dans les deux modèles Lexus, le plaisir et l’expérience sont essentiels. Dans la LFA, bien sûr, sous une forme encore plus extrême et pure. Mais les deux modèles prouvent qu’un moteur atmosphérique a des effets néfastes sur le corps humain. Le son transperce votre moelle et caresse continuellement vos tympans. Il s’agit d’une perception. Il est pur. Et gratifiant. Plus le régime est élevé, plus la puissance et le bruit sont importants. Dans ces modèles Lexus, il s’agit surtout de plaisir. Mais comme on l’a dit, toutes les bonnes choses de la vie ont une fin. Il est donc particulièrement important de faire de chaque jour une fête. Dans la LC et la LFA, c’est parfaitement possible. Vous prenez le LC tous les jours. La LFA pour les moments où vous avez besoin d’une poussée d’adrénaline.