Association RAI : « L’augmentation du BPM rend les voitures propres et économes en carburant inabordables ».
Des objectifs clairs, des choix clairs
Le lundi 13 mars, le rapport intitulé « Des objectifs précis, des choix précis » a été publié. Il propose un large éventail de mesures visant à réduire davantage les émissions de CO2. Certaines des mesures proposées visent à rendre la mobilité plus durable.
L’association RAI soutient la réalisation des objectifs climatiques européens et approuve donc la nécessité pour le gouvernement central de présenter des propositions de politiques à long terme à l’horizon 2030, y compris pour le secteur de la mobilité. Les consommateurs et les entrepreneurs bénéficient ainsi d’une certaine sécurité. Toutefois, la manière dont la « douleur financière » – causée par les mesures proposées – est répartie suscite de vives inquiétudes.
Besoins fondamentaux
« Au même titre que l’alimentation, le logement, l’éducation et les soins de santé, une mobilité facilement accessible et abordable est un besoin fondamental pour tous », affirme Huub Dubbelman, président de la section des voitures particulières et des véhicules utilitaires légers de l’association RAI. « Si le gouvernement opte pour en imposant des amendes aux voitures à moteur à combustion et en n’encourageant pas les véhicules électriques, conduire une voiture deviendra inabordable pour de nombreuses personnes ».
Le « rapport climatique de l’IBO » a été préparé par un comité dirigé par Laura van Geest, présidente du conseil d’administration de l’Autorité des marchés financiers. Après une première analyse des plans présentés dans le rapport, l’association RAI exprime les préoccupations suivantes :
Une augmentation de 100 % du rythme cardiaque est contre-productive
L’augmentation de 100 % du nombre de bpm proposée est contre-productive. L’augmentation de la taxe à l’achat (bpm) rend les voitures propres et économes en carburant inabordables. En conséquence, les automobilistes continueront à conduire leur voiture actuelle plus longtemps et il y a une incitation supplémentaire à importer des voitures usagées et plus polluantes de l’étranger – comme le conclut Van Geest lui-même.
Options d’intéressement
Le fait que la commission Van Geest n’ait pas calculé les options d’incitation, telles que la réduction de l’addition ou les subventions à l’achat pour les voitures à émissions nulles, est une occasion manquée. Outre la normalisation et la tarification, des mesures d’incitation sont également nécessaires pour assurer une transition rapide et réussie vers les voitures à zéro émission. Après tout, ce n’est qu’à cette condition que la « conduite zéro émission abordable » sera à la portée des entreprises et des particuliers et qu’elle bénéficiera d’un soutien social plus large.
Payer par utilisation
Dans une variante des plans, la commission Van Geest envisage également de différencier le tarif « Pay by Use » en fonction des émissions de CO2 de la voiture . Le cabinet d’études Revnext a déjà calculé qu’un tarif comportant une telle composante environnementale a un effet nettement plus important sur le kilométrage et les émissions de CO2 qu’un système à tarif unique. Il est désormais important que le cabinet opte également pour une composante CO2 lors de l’introduction du « Pay by Use ».
Conditions préalables importantes
La commission énumère également un certain nombre de conditions préalables importantes pour la réussite de la transition dans le secteur de la mobilité. L’association RAI souligne explicitement deux conditions préalables.
L’infrastructure de recharge reste à la traîne
L’analyse de la commission Van Geest montre que l’infrastructure de recharge ne peut pas suivre le rythme de croissance des véhicules électriques. L’infrastructure de recharge et de ravitaillement (électricité et hydrogène) ne devrait jamais être un facteur limitant pour la croissance de la mobilité durable aux Pays-Bas. Les infrastructures publiques, semi-publiques et privées de recharge et de ravitaillement doivent donc être mises en place pour permettre une croissance rapide de la mobilité durable dans les années à venir. Afin de ne pas entraver la transition vers des transports sans émissions, la construction d’infrastructures de recharge et de ravitaillement doit figurer en bonne place dans l’agenda politique. L’association RAI demande donc au gouvernement, en consultation avec l’industrie, d’accélérer les travaux dans ce domaine.
Déraisonnable
Il est bon que M. Van Geest mette également à l’ordre du jour politique la perte des recettes de la taxe sur les véhicules automobiles due à l’écologisation. Il n’est pas raisonnable de compenser cette perte entièrement dans le domaine automobile et, de plus, cela empêche l’écologisation. C’est pourquoi l’association RAI plaide pour que cette perte de revenus soit financée par les fonds généraux. Sinon, c’est le secteur de la mobilité lui-même qui paiera le coût des avancées réussies de l’industrie vers la durabilité. En 2022, par exemple, les voitures électriques représenteront 26 % de toutes les nouvelles ventes.