Le Toyota Hilux à hydrogène joue un rôle spécial à l’aéroport de Schiphol

L’hydrogène comme carburant

Schiphol souhaite passer à des opérations au sol sans émissions d’ici à 2030. Cela signifie qu’il n’y aura plus de fumées de diesel sur le tarmac et que tout ce qui approvisionne, remorque ou déplace les avions devra fonctionner sans émissions. De nombreux véhicules électriques à batterie circulent déjà, mais on s’intéresse désormais aussi à l’hydrogène.

Essai pratique sur l’asphalte

Le Hilux n’est évidemment pas utilisé pour remorquer les avions jusqu’à la piste – un véhicule de remorquage spécial et durable a été mis au point à cet effet – mais il est utilisé à tour de rôle par le service de lutte contre les oiseaux. Cette équipe est chargée de contrôler les pistes et de chasser les oiseaux.

Le ravitaillement en quelques minutes

Pendant l’essai, l’accent est mis sur l’autonomie et la facilité d’utilisation. Une station privée de ravitaillement en hydrogène a été temporairement installée sur le site, de sorte que la Hilux peut être ravitaillée en quelques minutes et repartir.

Technologie de la Mirai

Sous la carrosserie, vous ne trouverez pas de moteur diesel traditionnel, mais des éléments familiers de la Toyota Mirai. Le Hilux possède trois réservoirs dans le châssis en échelle qui, ensemble, stockent 7,8 kg d’hydrogène, ce qui permet une autonomie d’environ 600 kilomètres. La pile à combustible compte 330 cellules et alimente un moteur électrique sur l’essieu arrière. Celui-ci délivre 134 kW (182 ch) et 300 Nm de couple. Pendant la conduite, aucune fumée ne sort du pot d’échappement, juste un peu d’eau.

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