La fin des motos électriques ?
Pour les voitures particulières électriques, il existe une taxe BPM fixe de 667 euros à partir du 1er janvier. De nombreux importateurs s’en occupent. Les véhicules utilitaires électriques ne sont toujours pas soumis à la BPM. Ce n’est que le 18 décembre (dans le Journal officiel) que le rideau a été tiré sur la mesure BPM pour les motos électriques, et elle n’est pas tendre.
19,4 % BPM pour le moteur électrique
À partir du 1er janvier 2025, les motos électriques seront soumises à une taxe BPM de 19,4 % sur le prix catalogue. L’importateur Electric Motorcycles Netherlands, dont les produits comprennent la marque Energica, doit donc faire face à une forte augmentation de prix. Le prix de l’Energica Experia augmente ainsi de 4.559 euros. Il passe ainsi à 35.010 euros.
Un moteur électrique deux fois plus cher
L’Energica électrique sera presque deux fois plus chère qu’une moto à essence comparable. « La différence de prix entre une moto électrique et une moto à essence est considérablement accrue par ces mesures. Une comparaison entre la Yamaha Tracer 900 GT (essence) et l’Energica Experia (électrique) le montre clairement. Les deux modèles ont des spécifications similaires et sont populaires dans le segment des motos tout-terrain, en particulier pour les trajets domicile-travail », déclare Electric Motorcycles.
Plus d’avantages supprimés
Jusqu’au 31 décembre 2024, diverses subventions étaient disponibles pour les véhicules électriques, allant d’incitations à l’achat pour les particuliers à des allègements fiscaux pour les entrepreneurs.
Les propriétaires de motos électriques bénéficiaient également d’une exonération de la MRB (taxe sur les véhicules à moteur) et de la BPM.
Mobilité durable
Electric Motorcycles note que le rôle des motos électriques dans la mobilité durable n’est pas reconnu par le gouvernement. « Pour l’achat de voitures électriques, des subventions telles que la SEPP (subvention pour les voitures particulières électriques pour les particuliers) et la SEBA (subvention pour les voitures de société sans émissions) existaient. Les motos ont été exclues de toute subvention dès le début, tant au niveau local que national. Cette distinction témoigne d’un manque de reconnaissance du rôle des motos dans la mobilité durable ».