Jour du budget 2024 : tout sur les infrastructures, les transports publics et l’aviation
Jour du budget 2024
Les textes suivants sont extraits du programme de coalition du cabinet Schoof. Ces plans ont été présentés lors de la journée du budget 2024, le troisième mardi de septembre.
Quel est le problème social primordial ?
Nous sommes fiers de l’accessibilité des Pays-Bas.
Pour participer à la société, il est nécessaire d’avoir un bon accès aux infrastructures telles que le travail, les soins, l’éducation, le supermarché, la famille et les amis.
Les Pays-Bas disposent de l’un des meilleurs réseaux d’infrastructures au monde.
Nous disposons d’un vaste réseau routier de bonne qualité, d’un réseau de transports publics finement maillé, d’un réseau de voies navigables sûr et efficace et, grâce à nos ports et aéroports, d’une connexion unique au monde pour les personnes et les marchandises.
Au fond, il s’agit de permettre à chacun – à sa manière – d’atteindre sa destination en toute sécurité, à un prix abordable, dans des délais et des efforts acceptables et dans le respect du cadre de vie.
Pour un pays commerçant comme les Pays-Bas, l’importance d’une circulation sûre et de qualité sur les routes, les chemins de fer et les voies navigables est particulièrement grande.
C’est important pour le climat des affaires et la capacité de gain des Pays-Bas.
Cela s’applique en particulier aux connexions vers et depuis nos principaux ports, tels que nos ports et l’aéroport de Schiphol.
Nous travaillons à la résilience et à la sécurité de ces hubs, notamment pour contrer les abus de la criminalité organisée et sournoise et pour protéger nos processus et infrastructures vitaux contre les menaces numériques, terroristes et militaires.
En collaborant avec les gouvernements provinciaux et municipaux, ainsi qu’avec des partenaires privés, nous prendrons des mesures pour veiller à ce que nous continuions à disposer de l’une des meilleures infrastructures au monde.
Développements :
Environ 3,5 millions de voitures et 400 000 camions circulent chaque jour sur nos routes, tandis que 3,3 millions de personnes utilisent les transports publics et environ 200 000 l’avion.
Environ 900 000 tonnes de marchandises sont transportées chaque jour par voie fluviale et environ 4 000 par voie aérienne.
Ces résultats sont dus à la grande qualité de notre réseau routier et fluvial, ainsi qu’aux connexions internationales par voie aérienne et maritime, et à un réseau de transports publics finement maillé.
Toutefois, l’accessibilité est soumise à des pressions tant au niveau national qu’international en raison de la croissance démographique et économique, qui va entraîner une mobilité supplémentaire.
Le système d’infrastructures s’est révélé vulnérable ces dernières années.
Nous sommes confrontés à un énorme défi en matière de conservation.
Aux Pays-Bas, l’espace est rare.
Outre l’espace nécessaire pour maintenir une bonne accessibilité, nous avons besoin de plus en plus d’espace pour les nouveaux logements et nos entreprises, entre autres, et nous voulons conserver de l’espace pour les loisirs, tout en gardant un œil sur la qualité de l’espace.
La construction de nouvelles infrastructures doit également tenir compte de l’espace limité des permis, de la rareté des ressources financières et de la disponibilité des professionnels dans les organismes de mise en œuvre et sur le marché.
Dans un certain nombre de régions, l’accessibilité diminue à mesure que les installations sont concentrées ou disparaissent.
La sécurité routière est sous pression.
Les chiffres montrent qu’après des années de baisse, le nombre de victimes de la route ne diminue plus et que le nombre de blessés graves augmente.
Le gouvernement est responsable de l’accessibilité aux Pays-Bas.
Ce faisant, le gouvernement national est responsable de l’entretien, du développement et de l’utilisation sûre et durable des routes nationales, des voies navigables et des chemins de fer.
En outre, le gouvernement national définit les cadres de la politique globale de mobilité aux Pays-Bas, par exemple par le biais de la législation et de la réglementation.
Les gouvernements conjoints sont responsables des routes régionales (navigables) et des transports publics régionaux tels que les bus, les tramways et les métros.
En coopérant avec les gouvernements provinciaux et municipaux, ainsi qu’avec des partenaires privés, le gouvernement central garantit un réseau de transport intégré et à l’épreuve du temps.
L’accessibilité dans les Pays-Bas caribéens fait également l’objet d’une attention particulière, compte tenu de la répartition des tâches et des responsabilités.
Quels sont les objectifs du gouvernement ?
Les Pays-Bas sont parmi les premiers en matière d’accessibilité.
Nous sommes fiers de nos routes, de nos voies navigables, de nos chemins de fer et de notre aviation.
Pour rester dans le peloton de tête, nous devons continuer à travailler sur notre accessibilité.
En entretenant l’infrastructure existante, en construisant de nouvelles routes et voies ferrées et en développant le réseau de voies navigables.
Grâce à l’entretien, à des mesures mineures et à de nouvelles constructions, nous améliorons l’accessibilité et les connexions logistiques dans tous les Pays-Bas et dans toutes les régions.
Les ports maritimes néerlandais et leurs connexions avec l’arrière-pays européen sont également très importants dans le contexte de la mobilité militaire.
Nota Ruimte vous en dira plus à ce sujet.
Des mesures doivent être prises pour maintenir et améliorer l’accessibilité dans l’ensemble des Pays-Bas, y compris à long terme.
L’infrastructure a également un effet structurant important sur la configuration des Pays-Bas.
Investir dans la proximité permet de réduire les distances de déplacement et donc d’utiliser au mieux les infrastructures.
L’ambition est également de faire le maximum en matière d’infrastructures, mais le gouvernement constate également que tout n’est pas possible en même temps dans les années à venir.
L’espace pour lancer de nouveaux projets est rare.
Cela s’applique à l’espace d’autorisation, aux ressources financières limitées et à la disponibilité des professionnels au sein des organismes de mise en œuvre et sur le marché.
Le lancement de nouvelles activités nécessitera des choix précis quant à ce qui peut ou ne peut pas être fait.
Comment cela sera-t-il réalisé ?
Entretien des routes, des voies ferrées et des voies navigables
Ce gouvernement se lance dans la plus grande tâche de conservation jamais entreprise.
Le maintien des infrastructures routières et ferroviaires (voies navigables) et du réseau d’eau au niveau de qualité de base est d’une grande importance pour notre prospérité, notre bien-être, notre liberté et notre sécurité.
Le gouvernement accorde beaucoup d’attention à cette tâche afin que le Rijkswaterstaat et ProRail puissent accomplir beaucoup plus de travail dans les années à venir.
Le Parlement est informé chaque année, dans le cadre du cycle budgétaire régulier, de la production réalisée en matière d’entretien au cours de l’année écoulée et de la production prévue pour les années à venir.
Construction de nouvelles routes et voies ferrées
Pour que les Pays-Bas conservent leur première place, le gouvernement construira de nouvelles routes et de nouvelles voies ferrées, notamment pour faciliter l’accès aux habitations existantes et nouvelles.
Lors de la construction de l’infrastructure nationale, l’accent sera mis sur l’achèvement des projets existants.
Le gouvernement actuel met à disposition 2,5 milliards d’euros supplémentaires pour l’infrastructure afin d’ouvrir de (nouvelles) zones d’habitation.
En 2025, les plans de construction de logements et les modalités d’accès à ces zones résidentielles seront élaborés plus en détail.
Par exemple, une analyse conjointe des réseaux sera effectuée afin de déterminer les effets des nouvelles zones d’habitation sur les principaux réseaux et l’accessibilité des installations, telles que les lieux de travail.
En collaboration avec les gouvernements, un inventaire des mesures possibles pour obtenir une licence pour les projets sera dressé.
Les dix-sept projets de construction en suspens (par exemple A1/A30 (Barneveld Oost), A67 (Leenderheide-Geldrop), écluses Volkerak et Kreekrak, voie navigable IJsselmeer-Meppel) seront repris par phases, sous réserve d’un personnel suffisant, de mesures disponibles pour l’espace de permis et de ressources financières.
Pour tous les projets interrompus, une analyse de l’espace d’autorisation, des ressources financières et du personnel nécessaires sera effectuée, après quoi le démarrage de certains projets pourra ou non être entamé.
Ce gouvernement souhaite également faire avancer les projets prioritaires suivants :
Sur la base des résultats de l’étude de la ligne de la Basse-Saxe, le gouvernement discutera avec la région de la manière de mieux ouvrir cette partie des Pays-Bas, augmentant ainsi les possibilités de développement économique et social dans des domaines tels que la vie, le travail et l’apprentissage.
Sur la base des résultats de l’étude Lelyline, le gouvernement proposera une ordonnance de suivi en concertation avec la région – d’ici la fin de l’année 2024
Pour la liaison de transport public Amsterdam-Haarlemmermeer, des travaux seront menés au cours des prochaines années – vers la fin de 2025 – afin de parvenir à une décision privilégiée.
Pour réduire les embouteillages et la congestion des trains, une approche nationale est en cours d’élaboration à la demande de la Chambre.
Nous voulons explorer les mesures intelligentes que nous pouvons appliquer (comme l’augmentation de la capacité des bretelles d’accès).
Des accords seront également conclus avec des établissements d’enseignement, des entreprises et d’autres autorités afin de mieux répartir les déplacements tout au long de la journée et de maintenir l’accessibilité de la ville et de la région.
Le gouvernement central montrera l’exemple dans ce domaine.
Une navigation intérieure durable et des voies navigables fiables sont essentielles pour notre sécurité d’approvisionnement en marchandises.
En tant que telles, elles ont une grande valeur économique pour les Pays-Bas.
À l’horizon 2026, le gouvernement travaille sur des mesures initiales dans le cadre de la stratégie nationale d’adaptation afin d’améliorer la navigabilité et la récupération des sols des rivières, en particulier sur l’IJssel et le Waal.
Trafic routier
La voiture est le moyen de transport le plus utilisé par de nombreux Néerlandais.
C’est pourquoi nous investissons dans un réseau routier principal fiable, sûr, abordable et à l’épreuve du temps, en accordant la priorité à l’entretien.
Pour que nous puissions continuer à rouler aujourd’hui et demain.
La vitesse maximale autorisée sur les autoroutes sera portée à 130 kilomètres par heure, dans la mesure du possible.
Le cabinet présentera un programme d’action Auto avant la fin de l’année.
Celui-ci comprendra l’approche des 130 kilomètres par heure et la réponse – de manière sûre et responsable – aux développements technologiques et autonomes, tels que les progrès de la voiture électrique (cargo) et la poursuite de la numérisation et de l’automatisation.
Dans les décennies à venir, le parc automobile sera composé de voitures électriques et de voitures à carburant.
Il est important que la charge soit répartie équitablement entre les deux groupes afin que l’automobile reste abordable et que la voiture électrique bénéficie d’un soutien suffisant pour atteindre les objectifs climatiques et énergétiques convenus et parvenir à une réduction de l’azote. L’augmentation progressive du nombre de voitures électriques réduira les recettes publiques, alors que notre objectif est de stabiliser les recettes de la taxe sur les véhicules à long terme.
Les conducteurs de voitures électriques doivent apporter une contribution équitable.
Ce faisant, l’accessibilité aux Pays-Bas doit rester en ordre.
Au cours de la période à venir, nous chercherons un nouvel équilibre durable entre ces évolutions et présenterons un plan de réforme des taxes automobiles et de la politique de mobilité connexe au cours du premier trimestre 2025.
Ce plan élaborera plusieurs options, en tenant compte des accords sur la réforme de la taxe automobile et laréduction des émissions de CO2 qui y sont liées, tels qu’ils sont inclus dans le Plan néerlandais de relance et de résilience (HVP).
Les conditions préalables sont l’arrêt de toutes les nouvelles subventions à l’achat pour les véhicules de tourisme d’ici 2025. À partir de 2026, la taxe sur les véhicules à moteur comprendra une nouvelle réduction du taux pour les voitures particulières sans émissions, qui compensera partiellement le poids technique supplémentaire du bloc-batterie.
Nous voulons explorer les mesures intelligentes que nous pouvons appliquer (par exemple, une gestion plus rapide des perturbations routières) pour réduire les embouteillages et la congestion. Nous continuons à étudier les mesures supplémentaires qui pourraient inverser la tendance à l’augmentation du nombre de victimes de la route.
Transports publics
Nous nous engageons à mettre en place des transports publics fiables, sûrs, abordables et accessibles (par exemple pour les personnes en fauteuil roulant ou malvoyantes).
Cela ne va pas de soi partout aux Pays-Bas.
La sécurité des transports publics et des gares est une priorité de ce cabinet, tant pour les voyageurs que pour les personnes qui y travaillent.
Cette année, le cabinet, en collaboration avec le secteur, élaborera un plan visant à améliorer la sécurité.
L’application des règles par les opérateurs de transport sera renforcée afin de lutter contre les chauffeurs nuisibles et les chauffeurs non déclarés notoires.
Nous étudions la possibilité de partager avec le secteur des transports publics les données relatives aux auteurs de nuisances et aux conducteurs notoires non déclarés.
Des mesures concrètes sont en cours d’élaboration avec les NS, telles que l’introduction à plus grande échelle du bodycampilot pour le personnel de service des NS.
Les installations importantes doivent être accessibles à tous les Néerlandais.
Nous voulons améliorer les transports publics dans les zones rurales.
Nous concluons des accords administratifs avec les collectivités territoriales compétentes en la matière.
Nous nous engageons à maintenir d’importantes liaisons de bus entre les centres des villages et à garantir des transports publics fiables et abordables sur l’ensemble du territoire néerlandais.
Nous étudions également les possibilités de combiner intelligemment le transport public à la demande, comme le taxi régional, avec le transport de groupes cibles et la mobilité partagée.
À l’automne 2024, le gouvernement entamera des discussions avec les autorités décentralisées sur des mesures efficaces pour améliorer les transports publics dans les zones rurales.
L’approche de la Zélande en matière de transports publics est un exemple à cet égard.
Pour que les chemins de fer restent fiables, sûrs et à l’épreuve du temps, nous investissons dans les chemins de fer en mettant l’accent sur la conservation, mais aussi sur l’expansion.
De plus en plus de personnes prennent le train pour se rendre dans les pays voisins.
Il y aura une proposition pour le transport ferroviaire transfrontalier, y compris la connexion de cinq gares ferroviaires à des gares sur les lignes à grande vitesse juste de l’autre côté de la frontière.
Le gouvernement souhaite décider en 2026 des principes de régulation du marché ferroviaire après 2033, date d’expiration de la concession du réseau ferroviaire principal.
La mise en œuvre de l’ERTMS (système numérique de protection et de contrôle des trains) est la première étape nécessaire à la numérisation du système ferroviaire néerlandais, unique en son genre.
L’ERTMS est introduit progressivement pour remplacer le système de sécurité des trains actuel, qui est dépassé, et pour préparer le secteur ferroviaire à l’avenir.
Cela permettra bientôt aux trains de passagers et de marchandises de circuler de manière plus sûre et plus fiable.
L’approche sera réévaluée en 2025.
Aviation
L’engagement envers l’aviation se concentre sur la protection juridique des résidents locaux (niveaux de bruit) et sur la réglementation, tout en maintenant la qualité du réseau de Schiphol.
Nous sommes fiers de Schiphol et de ses connexions avec le reste du monde.
La poursuite de la croissance de Schiphol est possible à long terme avec des avions plus silencieux et plus propres.
La politique de l’aviation est élaborée en collaboration avec diverses parties prenantes.
En outre, il est fait appel au Conseil social de Schiphol, au Conseil d’administration de Schiphol, aux comités de consultation régionaux des aéroports régionaux d’importance nationale, à la consultation de l’aéroport d’Eindhoven et à la Sustainable Aviation Table (table de l’aviation durable), entre autres.
Le gouvernement souhaite rétablir le plus rapidement possible le statut juridique des riverains de Schiphol et réduire de 20 % les nuisances sonores.
La procédure européenne « Approche équilibrée » se poursuivra et les résultats seront consignés dans une décision relative au trafic aéroportuaire (LVB).
Cela est également nécessaire pour se conformer à la décision du tribunal dans l’affaire de la Right to Protection from Aircraft Nuisance Foundation (Fondation pour le droit à la protection contre les nuisances aériennes).
La décision relative au trafic aéroportuaire pour Schiphol est attendue pour 2025.
La réglementation devra ensuite être mise à jour périodiquement.
En outre, le gouvernement apportera des éclaircissements sur l’ouverture de l’aéroport de Lelystad en 2025.
Le gouvernement entend s’orienter vers des normes environnementales qui réduisent de plus en plus les effets négatifs de l’aviation civile.
Un espace de croissance sera alors créé pour l’aviation à plus long terme si les avions deviennent plus silencieux et plus propres, en partie grâce à l’innovation en matière d’avions et de carburants aéronautiques, y compris les SAF (carburants biogènes et synthétiques) et l’hydrogène.
L’élaboration du système de normes prendra encore plusieurs années.
Nous élaborons une approche sur la transition énergétique de l’aviation et une feuille de route SAF, afin de voler plus proprement et de garantir suffisamment d’énergie (en provenance des Pays-Bas et de l’Europe) à l’avenir.
Le gouvernement présentera cette approche au printemps 2025.
Nous travaillons à l’amélioration de la configuration de l’espace aérien.
Le gouvernement crée de l’espace pour la Défense (Force aérienne royale néerlandaise) en étendant la zone d’entraînement dans la partie nord de l’espace aérien néerlandais.
Cela nécessite également l’adaptation et la modernisation de l’espace aérien civil.
La nouvelle configuration de l’espace aérien devrait impliquer les itinéraires les plus courts possibles et donc moins de détours.
L’amélioration de l’espace aérien répond aux développements géopolitiques et constitue la base de l’amélioration de la qualité du cadre de vie autour des aéroports.
Des plans seront présentés à cet effet d’ici la fin de l’année 2024.
Un comité consultatif externe sera mis en place début 2025.
Cet avis sera inclus dans le processus de décision politique (similaire à la procédure de pré-soumission) qui aura lieu en 2025.
Une taxe différenciée sur les passagers aériens en fonction de la distance sera introduite.
Cette mesure vise à taxer plus lourdement les émissions plus élevées des vols long-courriers et générera des recettes budgétaires de 248 millions d’euros par an.
L’augmentation de la taxe sur les passagers aériens sera introduite à partir du 1er janvier 2027 (par une voie législative distincte ou par le plan fiscal 2026).
Les effets sur les émissions, la qualité du réseau et la fonction de plaque tournante de Schiphol, l’emploi et le climat des affaires seront pris en compte lors de l’élaboration, entre autres.
Transport de marchandises et expédition
Notre économie et notre société ont besoin d’un niveau élevé de sécurité d’approvisionnement, tant pour les marchandises que pour l’énergie.
En collaboration avec les autorités décentralisées et le secteur de la logistique, le gouvernement s’est engagé à adopter une approche qui renforce ces connexions, prévient les ruptures d’approvisionnement et de livraison et lutte contre la congestion du trafic.
En 2025, le gouvernement présentera un nouvel agenda politique pour le transport de marchandises par route, par rail et par voie d’eau, axé sur une approche intégrée de la sécurité d’approvisionnement, de la transition énergétique et de la lutte contre les embouteillages.
Cette approche repose sur le déploiement de la bonne modalité au bon endroit et au bon moment.
Dans les pactes de réalisation, le gouvernement renforce le rôle des ports maritimes et des nœuds multimodaux sur les corridors et en tant que points de liaison avec la région.
Il s’engage également à poursuivre la numérisation des informations relatives au transport dans les chaînes logistiques.
La transition énergétique de notre industrie maritime est importante pour assurer l’avenir du secteur.
Pour assurer une concurrence loyale, le gouvernement s’engage à conclure de bons accords avec d’autres pays sur les mesures et les obligations financières.
Les entrepreneurs maritimes néerlandais peuvent se lancer dès maintenant, grâce à des subventions, notamment du Fonds pour le climat et du Fonds national de croissance, et en examinant ensemble ce qui est nécessaire à la transition.
Cela leur permettra d’être et de rester économiquement sains.
Quelles sont les ressources disponibles à cet effet ?
Le gouvernement actuel met à disposition 2,5 milliards d’euros supplémentaires pour l’ouverture de (nouveaux) sites de logement.
Ces fonds seront ajoutés au Fonds pour la mobilité.
Mobilité et transport
En Europe, les réglementations en matière de transport routier ont une portée considérable.
Par exemple, les constructeurs automobiles sont obligés de vendre une part croissante de voitures sans émissions, des normes sont fixées pour l’utilisation de vecteurs d’énergie renouvelable et le déploiement d’infrastructures publiques de recharge et de ravitaillement en carburant jusqu’en 2030.
Outre la mise en œuvre de la politique européenne, nous facilitons, au niveau national, l’essor des véhicules sans émissions grâce, entre autres, à la correction partielle du poids dans la taxe sur les véhicules à moteur et à la mise en place d’une infrastructure de recharge.
Au cours de la phase de mise en œuvre, la politique touche de plus en plus de personnes, d’organisations de la société civile et d’entreprises.
C’est pourquoi le gouvernement accordera une attention particulière à une répartition équitable des coûts entre les conducteurs de véhicules sans émissions et ceux de véhicules fossiles.
Le gouvernement encourage le développement d’infrastructures de recharge dans les parcs d’activités et pour les camions.
Une extension est également en cours dans les stations-service afin de se conformer à la réglementation européenne.
Le gouvernement étudie la possibilité de poursuivre la conversion et l’électrification des stations-service.
Le gouvernement considère qu’il est important de maintenir les centres-villes accessibles aux entrepreneurs.
Nous étudions les moyens de retarder la création de zones à émission zéro, notamment pour pouvoir réglementer (normaliser) les exceptions pour les entrepreneurs, par exemple.
Nous visons un régime d’accès et une signalisation uniformes de ces zones, en tenant compte des entrepreneurs qui passent progressivement aux véhicules électriques.
L’établissement de zones à zéro émission reste une décision municipale.
D’ici à la fin de 2024, nous conclurons des accords avec les parties à ce sujet et les inscrirons dans un nouveau pacte.
Nous nous engageons à produire en interne et à appliquer des carburants durables dans les secteurs de la mobilité et des transports nationaux et internationaux.
Les connaissances et les compétences des Pays-Bas, ainsi que leur situation géographique favorable, ouvrent des perspectives à l’industrie.
Cela contribue également à l’indépendance énergétique.
Dans le troisième chapitre, le gouvernement examine de plus près les moyens de rendre plus durables les secteurs du transport aérien et maritime international.
Source : gouvernement central