Conduire en toute sécurité en montagne – 5 conseils
Ne pas passer la vitesse supérieure trop tôt
De nos jours, les leçons de conduite vous disent de changer de vitesse aussi vite que possible. Entre 1 500 et 2 000 tr/min pour les moteurs diesel et entre 2 000 et 2 500 tr/min pour les moteurs à essence. De cette façon, vous consommez moins de carburant. Lorsque vous conduisez en montagne, vous pouvez oublier cette règle pendant un certain temps.
1. Conduire dans les montagnes
En montagne, il est très important de conduire avec des régimes légèrement plus élevés. De cette façon, le moteur est moins sollicité qu’à bas régime et, en même temps, vous pouvez accélérer facilement. On ne monte pas non plus une montagne à vélo avec une vitesse élevée. Puis vous vous immobilisez rapidement, car vous ne pouvez pas appliquer suffisamment de force. La règle de base est qu’à plein régime, vous devez pouvoir laisser la voiture accélérer facilement. Vous ralentissez ? Ensuite, il est temps de revenir en arrière. Ce que vous ne devez jamais faire en descendant une pente, c’est mettre la voiture au point mort. Cela met votre vie en danger car vous n’avez plus aucun contrôle sur votre véhicule.
2. Éviter le patinage de l’embrayage (dans les embouteillages)
Lorsque vous accélérez depuis l’arrêt sur une pente, il est important de ne pas laisser l’embrayage glisser. Lorsque l’embrayage patine, il s’use rapidement. Il s’agit évidemment d’un gaspillage et, de surcroît, d’une odeur nauséabonde. Un conseil important est donc de garder le « moment de glissement » aussi court que possible.
Lorsque vous conduisez dans un embouteillage en montagne, il est également important de ne pas avancer constamment par petits bouts, mais plutôt d’augmenter la distance avec le véhicule qui précède. Sinon, votre embrayage sera constamment en train de grincer. En laissant un peu d’espace, vous pouvez combler l’écart en une seule fois et n’avoir à relâcher l’embrayage qu’une seule fois.
Plus d’informations sur le patinage de l’embrayage ? Alors lisez cet article.
3. Avec un automatique dans les montagnes
Il y a aussi des conseils importants pour les personnes qui vont en montagne avec une automatique. Comme avec une boîte de vitesses manuelle, il est important que vous puissiez contrôler votre propre régime. De cette façon, vous soulagez la charge sur la voiture et atteignez la montagne plus facilement. En montagne, mettez l’automatique en mode manuel et rétrogradez tôt.
4. Descente : conseils pour protéger les freins
Il est également important de le faire à un régime relativement élevé dans les descentes. De cette façon, la voiture freine sur le moteur et vos freins s’usent moins. Si vous devez utiliser les freins pendant longtemps en descente, non seulement ils s’usent rapidement, mais ils peuvent même surchauffer. Si vous devez vraiment utiliser les freins, il est préférable de freiner brusquement de temps en temps, en perdant beaucoup de vitesse et en permettant aux freins de refroidir entre-temps.
5. Freinage par régénération
Avec les voitures électriques et hybrides, il est judicieux de régler le mode de régénération à son maximum dans les descentes. De cette façon, vous freinez davantage, vous usez moins vos freins et vous générez beaucoup de puissance. Lors d’une longue descente, vous pouvez regagner des dizaines de kilomètres d’autonomie en freinant avec le moteur électrique. Note : Votre hôtel est situé au sommet d’une montagne et une longue descente est prévue le lendemain ? Ainsi, vous n’avez pas besoin de recharger complètement la batterie de votre voiture électrique pendant votre nuitée. Sinon, la voiture ne peut pas freiner par régénération lorsqu’elle descend la montagne. Bien entendu, il n’est pas possible de stocker de l’énergie dans une batterie qui est déjà complètement chargée. Laissez 10 à 20 % d’espace dans la batterie si votre première étape du voyage est en descente.
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